LA CONTEMPORAINE DES ABBAYES thème négligé




S, D N…




La vérité sur un plateau
(sans jeu de mots)
⭐️🌬️




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Je t’aime

Tellement

Si fort

Que Dieu n’en est pas mort

 
KESKIRGARD ?
 
Dans les yeux de Rimbaud, j’ai vu ceux de nos pères.

— Dans les yeux de Soren, il y a l’idée, regarde ! —

La pose est longue à ce morveux, retour au vers !

Mais dans ceux du vieillard il y a de la lumière.
 
VICTOR HUGO


Définition des cognats (linguistique)


Cher frère athée,


Quand, du fond ma colère, je dis : « Pauvre con ! », je sais ce que je dis. Je revendique le droit à l’abstraction. Ce n’est pas le cas des insultes antisémites, par exemple. Ces insultes n’ont pas le droit à l’abstraction, car tout juif est un humain, un corps humain tout entier et esprit. Je ne plaisante pas avec le corps et l’esprit des individus, qui est un et entier. Pis, l’antisémitisme a une histoire répugnante, c’est un mal à dénoncer et à bannir définitivement. Mais, quand je te dis : « Pauvre con ! », je coupe en deux l’histoire de la connerie. Je sais bien que le « con » signifie, à l’origine, une partie de l’anatomie des femmes, leur sexe. L’abstraction est quand même possible, parce que ni la pensée de la haine ni son action, pas plus que la bêtise, ne peuvent se résoudre dans le « con » des femmes. L’histoire de la connerie est bien trop grande et trop longue. Donc, quand je te traite de pauvre con, je te dis personnellement, parce que je souffre de ta connerie, que tu es un imbécile heureux.


Écrasons l’infâme.


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Ta nausée 


Cher frère athée,


Nier la réalité n’est rien à la lumière des faits et des pouvoirs, des puissances. L’ombre et le sommeil ne sont pas des objections contre la vie, encore moins contre l’œuvre sur laquelle on se repose, surtout pas si c’est l’œuvre d’un autre. La paresse est une hypothèse aimable pourvu qu’elle n’exige pas son salaire. À l’œuvre de la vigne, arriver à telle ou telle heure, plus tôt ou plus tard, c’est autre chose que de s’y montrer paresseux et ce n’est pas le propos du maître de la vigne. 


Dieu, les gêne. Quel dommage. Dieu gêne leur femme ou leur sens de la femme ? Le sens de leur femme ? C’est le zizi, qui les ennuie, dans l’hypothèse de Dieu. Ce sont des petits garçons, des petites nouilles devenus grands et c’est ce pauvre sens de la lecture sans portée, de la lecture qui rapporte tout trait d’esprit au pied de la lettre, c’est ça qui va décider de l’orientation des politiques culturelles qui leur sont confiées, clés en main ? C’est leur zob prépubère et sa daronne qui les fait parler à des enfants émerveillés comme à des copains, que ces vieilles nouilles traiteront de plus en plus durement à mesure que ces enfants deviendront des hommes, des poètes et des philosophes, des lecteurs et chercheurs, des publics entiers ? C’est quand même pas la sous-traitance littéraire et l’inadéquation aux textes de la vie, le parti du moins-lisant, du moins-donnant, l’avarice et le bavoir, la méprise absoute et le je-m’en-foutisme totalitaire qui vont gouverner les arzélêtre. Ce n’est pas des pauvres cons qui n’en ont jamais fini de grandir leur zizi sur le dos de tout petit nouveau, leur tété sur les pattes de la moindre minette littéraire, c’est pas ces gens recrus, recuits, les plus navrants et épuisants d’un siècle, qui vont cravacher pour un métier et la mission d’éduquer. La culture les ennuie, par quoi la chrétienté les emmerde. Merde ! Ne faites rien de la vie, vous en crèverez ! Laissez-nous vivre, foutez le camp, passez la main, finissez-vous de l’autre. Vous n’avez même pas le don d’épargner aux autres l’avenir ? Vous êtes des chronophages invivables, des faux dieux, des Khronos interminables qui dévorez la jeunesse qui vous est confiée. On sera très bien sans vous, mauvais lecteurs, enfants de rien, fils de tout, pères-la-mort, allez-y ! Vous la trouverez la vie, il suffit d’y croire et de l’aimer.


Écrasons l’infâme.


*


Le produit en croix


Cher frère athée,


Je me permets de résumer ici la trouvaille qui fera de moi un homme de bon sens et de vérité devant l’histoire. Le système de reproduction du mérite à la française, depuis les siècles qui ont suivi la révolution française, consistait à appliquer, au doigt mouillé, au juger, à vue de nez, le produit en croix dans la mesure inverse du potentiel d’éducation de tel élève et tel élève, de tel et tel candidat, de qui montre le bon potentiel de culture et de qui le montre sensiblement moins. Aucun de ces prétendus pédagogues et autres tenants du pouvoir de la culture, qui n’ont porté ces titres que très peu élevés au-dessus de la condition du mérite des mules, qui consiste à braire et à marcher à la carotte, aucun n’a avoué appliquer la morale du produit en croix, à supposer qu’ils eurent compris ce qu’il faisaient, parce qu’on les avait persuadés avec un salaire et une étiquette honorifique, sans un regard de prudence sur les défauts des plus néfastes d’entre eux. On les avait persuadés de faire un travail qui n’était pas pour eux et dont ils se sont chargés en conséquence, en s’en délestant. C’est ainsi que l’on « inverse les valeurs », c’est ainsi que l’on montre son peu de confiance réelle en l’humanité, c’est ainsi donc que la misanthropie va de l’avant et refuse de se penser, de se dire, en désorientant des élèves qui, comme n’importe quel individu humain, sont plus complexes et attentifs que l’opération du produit en croix. Du reste, ils n’avaient pas étudié, ces fumeux pédagogues. Il est tellement plus simple de terminer sa journée à 17 heures ou de la commencer à 21 heures, qu’on aille ensuite jouer aux cartes ou s’essuyer sur un paillasson n’arrange rien au problème.


Écrasons l’infâme.

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Collection 23🎤I mean…



 

Veux-tu que je reste un jour de plus le bouc émissaire de ce pays ? Avec ses books et ses misères ? Ses demis-sœurs ? Veux-tu que je meure à petit feu, en petite poésie (grande ou petite on s’en fout) ? Je te parle avec mon cœur. Mon ennui, récurrent. Mes soucis, récurrents. Mes, idées, récurrentes. Ces phénomènes de distorsion de la réalité, autour de moi qui suis une personne raisonnable, récurrents. Le problème de ceux qui taisent leurs raisons, récurrents. Les harcèlements et défiances antireligieuses, récurrents dans l’histoire, culturels en France. Les mauvaises volontés qui enterrent la vie de poètes, de philosophes, avant de s’en gaver pour leur postérité, récurrents. Être jugé et abandonné posthume, c’est cela, c’est récurrent. Ainsi la science et les humanités ne progressent pas aussi vite et bien que possible, c’est récurrent. Le scepticisme semi-humain, naturel, semi-construit et reproduit socialement par des mauvaises volontés et des testeurs, ces scepticismes qui ne voient ni ne veulent examiner si Dieu, avec son invincible cortège d’anges et d’envoyés, fait ce qu’il veut, cette erreur est récurrente. Peux-tu comprendre que j’aurais du mal à comprendre que des volontés chrétiennes sincères animées par la foi me feraient subir ce sort ? Cela ne résiste pas à un long examen de conscience et des volontés à l’œuvre, mon regard sur ce problème est assez récurrent. Comment expliquer le mal, pourquoi tant de haine ? Certains ne font que ce qu’ils veulent, pour qui ? Pourquoi ? Et nous, depuis ? Que devient-on, dans nos appartements, blanchis ? Cette mauvaise conscience, sans activer la fonction lire, déplacer les pensées, voguer librement dans les œuvres littéraires et philosophiques de plus de 28 siècles, cela est encore socialement trop récurrent, regarde l’état du style et des moralités publiques, forum, journaux, sms. Ils lisent peu, c’est récurrent. Certains ne se lancent que lorsque leur satisfaction symbolique est remplie, ils voient soudain leurs modèles, une famille devient soulagée par le bonheur tardif de son enfant, ces paternalistes au pouvoir également, ça irrite beaucoup de gens, mais on est fatigué, cela est récurrent. Des jeunes ingrats, qui tirent la corde raide, des vieux à l’autre bout, tug of war, au milieu la corde, elle tient bon, mais si elle cède ? Ce jeu ne devrait pas être si récurrent. Jugement de races, à l’école ? Récurrent, il faut leur apprendre à vivre, maintenant. Attendre silencieusement le jour, la date existe ou n’existe pas, je ne dois pas faire l’important sérénissime qui devinerait, confiant, le fond de tes pensées, c’est évidemment impossible et je remercie le ciel de me donner autant de temps, d’inspiration, de bonté, pour animer mon bien-être chaque jour, au minimum à 90% de sa plénitude. Dehors il y a la vie et je ne sais plus ce que tu veux devenir, ce qui m’ennuie par moments. Je dois à l’inconnu, à l’imprévisible, à l’improviste, de remuer ces questionnements, ici, sans ça je me sentirais inquiétant, cette fois. Ça me saisit dans le moment. Plus on s’éloigne, moins on se comprend. L’esprit ne suffit pas, à l’homme. Paraître fou aux yeux d’insensés n’est pas grave, ils ont si peu de folie. La promesse de culture de l’école, des libraires, des bibliothèques, des politiques, est-elle remplie, socialement ? Sortis de là, comment oublier la culture ? Pour l’économie, le patron, la liberté en voiture et l’objet de mon désir ou de mon choix ? Et des esclaves, intelligents, sont exploités pour la culture, pour les progénitures de leurs congénères ? Voilà, disent certains. Eux, tout ce qu’on leur dit, ils le retiennent contre nous. Ils sont comptables du réel, croirait-on. Ils raisonnent ainsi, il semble, parfois, cela s’entend. Il leur faut rationaliser chaque mot par le calcul, compte tenu que si au commencement il y a le Verbe, ils doivent considérer par respect les croyants en calculant par rationnement rationnel raisonné leurs mots premiers, pour leur monde à eux, celui qu’ils prônent, de rationalité ratiocinante individuée, mais trop peu scientifique aux yeux des philosophes. Ils ont peur des mots, du langage, de la parole et de l’esprit. Mais on peut commencer par essayer de comprendre la Différence fondamentale (concept philosophique de Maxence Caron, La Vérité captive), en se l’expliquant soi-même : entre Dieu et les humains, il y a une, la seule première, Différence fondamentale. Même pas que les humains seuls, c’est tout, cosmos, création, tout être pratiquement. Conceptuellement cela se conçoit, cela se comprend. Plus : diaphorisme (autre concept de Maxence) : aphorisme, signifie en grec : horizon. Di- marque le deux. Deux horizons ? J’imagine : Ou bien Dieu existe… Ou bien Dieu n’existe pas. Deux possibilités, à méditer. Plus : as-tu choisi ? Dans le cas désespéré, l’argument est encouragé, pour éclairer. Je suis présent et je t’attends. Dans le meilleur cas, admettons, il y a l’autre horizon, l’autre aphorisme, puisqu’il sont deux : diaphorisme. Ce premier n’avait de dimension que dialectique, d’un bout à l’autre, deux possibilités. Tu as pu, comme moi, l’avoir posé comme un horizon, horizontalement. L’horizon 2 se lit verticalement, la transcendance ouvre la dimension absolue et nous sommes ici-bas, immanents, transcendantalisés dans la dimension de Dieu. Avec qui va-t-on travailler ? Personnellement, je veux être avec la vie et pour l’éternité. Là je montre mon choix, qui résulte de ce désir de vie que j’ai mis en Dieu, pour la vérité de ma vie. On ne choisit une preuve que pour préparer un cours ou un exposé, par exemple, pour lesquels on peut disposer d’autres preuves. La première preuve pour un problème est comme la vérité, c’est la lumière sur cette affaire. Les preuves suivront quand elles veulent, tenir bon en vie, en les attendant. Le ciel est vivant, vivons. Difficile, mais difficile aussi d’organiser un cours. Ils sont dissipés cette année. 



L’autorité s’impose sans l’inspirer — TRIPLE NON


L’ENNEMI INTÉRIEUR 


1. Écoutez : N’avez-vous qu’des pincées ?

🤞🤞🏻🤞🏼🤞🏽🤞🏾🤞🏿•🖕🏻
« Un latin… de sabir ! Un latin de sabir »

            🎻🩰📔🎬  

                 La poésie

                   sauvera

                       le monde🫳🏼    🥏     🤏si la philosophie   

                                                                          traduisible est


                                                  CITÉE 


En tout cas : 
Ça a l’air compliqué
Vous auriez besoin d’Aides ?
Qui, Quel Plan, vous emmerdent ?
Avez-Vous l’anticulture dans le sang évidemment ?


J’en ai marre de passer les commissions. Les Lourdauds. Germanistes à l’ouïe In-Ter-Minables !


Privé de paroles comme si c’était du Sexe. Tu sais


Autour nul ielles ne leur•s parleºadresse mots


º?


            🎭                                🍜            🍝                    🎮


Prochainement un porno sur Synérèses NAN NON Je blague tu me connaissez 


Dictée

Oui Nadeau Godot Jésus arrivent Déjà Dieu est arrivé   Là alors BON

Maxence Caron : VII - Nécrologie anthume de Philippe Sollers, Fastes, 2019 LèBèlètr
Radio Solair unjourwunotre l’a dit (je le traduisis)
David Rolland : Greluchon par devers-soi, 2020

Est ressuscité, corps, âme, esprit, et tout et tout…



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