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La Liberté guidant le peuple, 1830, Eugène Delacroix |
Je t’aime, oh oui je t’aime, ô mère, ô douce France !
Pas d’un amour heureux ou qui aime à outrance...
Trop de cœurs impossibles, d’esprits dépeuplés
tout de langueurs acides au ventre plombés
trop de béances vides, d’amour rejeté
hantent ton corps avide et mourant de beauté...
tout de langueurs acides au ventre plombés
trop de béances vides, d’amour rejeté
hantent ton corps avide et mourant de beauté...
Tant de cœurs impossibles, d’esprits dépeuplés
tant d’infamies passées dans le sang décuplées
écœurent les nations : écoute ton enfance !
tant d’infamies passées dans le sang décuplées
écœurent les nations : écoute ton enfance !
Je t’aime, oh oui je t’aime, ô mère, ô douce France !
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