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jeudi 30 mars 2023

mercredi 5 octobre 2022

Paroles de proches

Galaxie d’Andromède à gauche, Voie Lactée à droite, rencontre prévue 
dans 4 milliards d’années (vue d’artiste d’après une imagerie 
certainement de source scientifique et astronomique). 


Avant on avait un village français. Maintenant il n’y a plus qu’un Finistère local.



Vous n’avez jamais entendu la bonne nouvelle ? La mauvaise aussi ? Alors vous êtes sauvés ?



Les premières bonnes volontés depuis 1945 en France s’expriment paisiblement, pacifiquement, pacifistement, par la bouche et la langue et les dix doigts des mains ouvertes en chahutant la lune et le soleil dans les nuages les cervelles éclaircies en interne, en citernes, à l’ampoule qui s’allume au réveil jusqu’au dodo. En verres les bouteilles ou en pression aux bars, en terrasse et comptoir avec les paillettes et les pieds qui chahutent les rues en croisant les plus belles personnes inconnues bien nées paisiblement et qui marchent pour guérir les violences et les êtres mal faits et engendrés douloureusement. L’acceptation paisible et assumée par chacun des bébés et des enfants, des adolescents et des adultes, d’où qu’ils et elles viennent est prière du jour ou poésie d’amour.

Citoyen 4Sanchton

samedi 18 janvier 2020

PAROLES : N°4 « Autodélivrance »


Léo Ferré (1916-1993)


Lorsqu’en passant au rayon poésie :

— Regardez mon sac... vous voyez ?... j’ai rien volé... j’ai rien volé...
...
— Ah oui... effectivement !

Automne 2019, 
librairie Dialogues.

samedi 26 octobre 2019

PAROLES : N°3 « MDR »

Marcel Proust
(1871-1922)


— David, vous êtes un Allemand.
— Pourquoi alors ?
— Le masque, le masque !

             2016, CATTP.

jeudi 19 septembre 2019

mercredi 18 septembre 2019

PAROLES : série francophone. N°1 « Peinard »

Friedrich Nietzsche (1844-1900)



 
                 “J’ai jamais été en prison.
                          Et je suis jumeau ! ”

                                          Avril 2006, Bohars. 

lundi 8 octobre 2018

Où David, isolé, réplique à la leçon mensongère de Roland


Roland Barthes (1915-1980)

« La langue, comme performance de tout langage, n’est ni réactionnaire ni progressiste ; elle est tout simplement fasciste ; car le fascisme, ce n’est pas d'empêcher de dire, c’est d’obliger à dire. »
Leçon inaugurale, Roland Barthes, Collège de France, 1977.


Maintenant, quoi qu’il en soit du contexte de cette phrase et ce qu’elle a pu signifier pour son auteur, ce n’est point la langue qui est fasciste, c’est l’Autre qui est totalitaire. L’Autre, s’il ou elle vous prive de tout présent, de tout espace, de tout avenir, ou de tout partage, de toute parole, peut conduire au sentiment du solipsisme, le sentiment de n’être plus qu’à soi dans un monde fictif, absent. Le fascisme serait une autre chose, un fardeau que l’on n’a pas choisi de porter, que l’on se doit de repousser. Or qu’est-ce qu’une parole, qu’un geste, qu’un acte de présence, de charité et d’amour, sinon tout ce que nous sommes libres de choisir ? Est-on il ou elle, en retranchant sa propre parole du monde, qu’un autre, à soi-même présent, fait exister vaille que vaille ; en lui faisant porter le fardeau du silence qui le ruine ? L’être tout-silencieux serait à bon droit le dieu : tout silence, tout paisible et pacifique, patient et tout à fait « non-fasciste ». Être libre et en paix, ce serait ça, singer Dieu et ne pas lâcher un mot ? Apporter la paix et la liberté ce serait ça, se taire, rester absent, silencieux ? S’il fallait faire face à ce dilemme, préférer être en guerre, plutôt que d’abolir la parole de l’Autre et la mienne, plutôt que de rendre les seules armes que ma nudité me laisse, cela seul serait être un homme, être une femme, sans retrancher sa parole ni du monde, ni de l’autre, car c’est cette parole qui fait le monde pour l’autre. Et lorsque la manne tomba du ciel sur le peuple errant au désert, n’était-ce pas un miracle pour ces affamés ? Et la parole, à l’être qui est privé de l’entendre, de l’écouter, de la sentir, n’est-elle pas un miracle pour cet opprimé lorsqu’elle lui revient, comme un droit, et n’est-ce pas un devoir de s’y efforcer ? Il y a des miracles à la portée de chacun, chacune. Le monde n’a pas de sens sans parole, sans le don de la langue. L’autre, c’est le monde et la vie, c’est le monde vivant qui rappelle à quelqu’un que nous ne sommes rien l’un sans l’autre.