David Rolland : « Vous en avez rêvé, un lecteur l’a fait : il s’agit d’un livre, de 9 pages. Merci l’auteur. » Impératif de circonstance : Agis de telle sorte que tu traites le boumeur aussi bien dans Dieu que dans le Dieu de tout autre jamais simplement comme un moyen mais toujours et en même temps comme une fin, un destin et de bon cœur.
Progrès
C’est quoi
dimanche 19 mars 2023
dimanche 6 novembre 2022
La démence collective
René Descartes (1596-1650), d’après Frans Hals |
La culture et l’éducation de France a la haine de la vocation. Elle la démoralise, la harcèle, la violente. Sauf si la vocation parvient à décrocher les diplômes que les mentalités attribuent faussement au « mérite ». Mais comment un jeune harcelé et agressé avec des coups, des préjugés et la haine de ses origines peut-il croire que l’égalitarisme le protège ? Face à l’acharnement qui le frappe quand il réussit, car la perversion y voit son échec, comment ce jeune peut-il s’intégrer ? Contre la perversion qui le saccage dès qu’il échoue, car l’acharnement y voit sa réussite, pourquoi ce jeune gêne-t-il ? La seule réponse qu’on lui donne est celle-ci : « Parce que ». C’est la réponse d’un enfant de classe de maternelle peu éveillé. Est-ce l’idéal français qui s’exprime là ? L’idéal infantilisant ? L’idéal, son concept, ne serait donc qu’une infantilisation à laquelle on devrait renoncer ? Dans ce cas, la réussite du peuple de France serait un triomphe. À moins que le gâtisme allié à la putasserie de la volonté, triplées d’une perversité qui déserte l’esprit dans l’espoir de prostituer la matière, la « matière » étant dans notre système de volailles :
1. la jeunesse.
2. la femme, de la fille aux grands-mères.
a. les gaulois convaincus,
b. les réincarnés forcenés,
c. les colériques qui ne cherchent la foi qu’en mentant,
d. les sectaristes qui tiennent l’inverse pour chose possible et le néant pour une évidence sur laquelle ils ne reviennent pas. Un instant dure pour eux une zeptoseconde (« c’est 10 puissance moins vingt et une seconde ! Il s'agit d'un temps extrêmement court : un billionième de milliardième de seconde » — France Culture, dans Le Journal des sciences, le 19 octobre 2020). Pour ces sectaires les instants sont nombreux, mais leur vie, relativement parlant, leur paraît plus courte, peut-être, parce que moins riche d’une vérité qui sert la vie, qu’à ceux qui acceptent les différences cultivées, mais que la culture de la division ennuie. Bien que l’ennui soit une brique de base qui importe à toute culture d’élévation, personne de sensé ne daigne tolérer que la culture se passe dans l’ennui imposé, à des vivants, par des sectateurs du culte de la mort. L’exclusion programmée et systématique d’une minorité jalousée se nomme soit racisme, soit sexisme, soit nihilisme. Le nihilisme, dans ce cas précis, peut se nommer : favoritisme pour élever au pouvoir les décadents, tout en provoquant la déchéance des individus les plus sains, pour improviser un truc, une bricole qui humilie l’Allemagne post-nazisme pendant… « Pffffff ! Je sais pas ? J’ai oublié. Bref. » Cette logique est celle de la croix gammée, ou de la svastika, il suffit de penser à ce symbole honni et proscrit pour apprécier la chute des uns quand les autres s’élèvent, par la volonté de fer de l’injustice : au croisement, au centre, c’est l’oeil du néant, de la rencontre, criminelle et sanglante, stupide et sans âme, indifférente, humiliante.
Combien de pertes sur l’inconscience dans ce système de fous malsains, limités au jugement, à la réputation et aux caprices ? La seule chance de la jeunesse de France sera que cesse d’agir en France la haine de la chance de l’autre. L’amour, le couple, la réussite, la famille et la vie ne poussent que sur un sol où la chance est respectée.
Un nihiliste des plus actifs au service de la pourriture est mort. Un mort en moins ici a enfin trouvé la vie. Il s’appelait Noël, il avait femme, enfants, salaires, épargne, vie bourgeoise, droits fondamentaux, privilèges de classe, j’en passe.
Ils disent : Dieu et le père Noël, idem. Autant dire : l’amour dont ils privent ce qu’ils marquent du néant.
Suis-je un philosophe ? Est-ce que je n’exagère pas, mon diagnostic du mal ne souffre-t-il pas de quelques approximations, mon discours peut-il prétendre à mériter le titre de la vérité ? Depuis que je suis un écrivain, je n’ai jamais trahi, dans mon métier, dans mes écrits, la vérité, la bonne cause de la vérité. Cette bonne cause a deux titres. Le premier titre est l’autre mot pour dire la bonne cause. Le deuxième titre est le terme le plus exact pour évoquer l’être de la vérité. Tous les deux y travaillent, c’est tout un. Les êtres vont toujours par deux.
mercredi 29 septembre 2021
COMMUNIQUÉ : ultimatum à l’Antéchrist
Nietzsche à Turin Image David Rolland (via Procreate) |
Aujourd’hui, dernier jour de l’an 133 du faux calendrier.
La guerre à la guerre a assez éprouvé la guerre dans ses fondements. Avant-hier, au sens légendaire de l’histoire, nous la poussâmes dans ses retranchements, c’était au temps du siècle 1 de la guerre à la guerre, celui du 20e siècle, le plus malheureux, celui du Mal absolu et de la grande politique.
Notre cause, la guerre à la guerre, ne doit pas oublier pourquoi elle a lutté. Par un retour sur soi, elle doit demain renverser le cours de cette histoire et annoncer son nom au monde de la guerre jusque parmi les siens : la Paix.
« Guerre à la guerre ». C’est sous cette maxime que la paix a fait œuvre de guerre et de résistance. Elle doit demain revenir à sa cause première, à son œuvre principale, à sa profonde motivation.
Vous, qui cherchiez la paix sur Terre, vous l’avez retrouvée, vous l’allez reconnaître, vous savez la faire. Ce jour 1 de l’an 134 sera en même temps le dernier du calendrier de l’Antéchrist. C’est aussi avec lui que la guerre à la guerre, que la paix a combattu en son temps. Ce temps est révolu. Le calendrier chrétien va reprendre ses droits sur l’écriture de la paix. Dès maintenant vous pouvez aller en paix, vous pouvez l’écrire en paix, la guerre est suspendue, elle veut connaître ses derniers soubresauts avant sa fin. L’histoire veut continuer sans elle, la paix est redevenue sa cause première.
Dans cette histoire plus haute, le monde nouveau est plus grand qu’il ne l’a jamais été jusqu’à ce jour de paix.
Brest, 29 septembre 2021, pour la fin de l’inversion de toutes les valeurs.
Manifeste pour l’esprit
Simone Weil (1909-1943) |
jeudi 25 juin 2020
Un temps pour la grandeur
La Liberté éclairant le monde New York |
mardi 14 mai 2019
Un temps pour tout
jeudi 16 août 2018
Choix de vie
A — Je construis mon monde comme un château de cartes. Quelqu’un le heurte et il s’effondre. Dois-je le recommencer à l’identique, tout reconstruire méthodiquement, au risque de le perdre à la première rencontre ; ou bien saisir une carte et interpréter mon destin ? Que faire alors, sinon me vouer à la contemplation ? — B — Mais les deux cas ne forment-ils pas qu’une seule perspective ? Le choix est-il distinct entre la reconstruction, pour édifier ; et l’étude, pour renforcer ses fondations ?
mardi 14 août 2018
Honte originelle
Adam et Ève, 1528, Lucas Cranach l’Ancien |
vendredi 1 juin 2018
De la supériorité de l’ÊTRE sur l’AVOIR (en abordant le DEVENIR)
Dans les yeux de Sœren il y a l’Idée, regarde ! |
Søren Kierkegaard (1813-1855) par Niels Christian Kierkegaard vers 1840 |