mercredi 16 novembre 2022

Grande Cause Contre Viol

Grande Cause Contre Viol

Le « bâton du Berger » met du bon cœur à s’employer

Mon cher frère et mes sœurs d’opinion, je n’aime pas le saucisson

Qui dit je peux pas faire mieux pour l’Instant n’est qu’à noyer

Je fais tout pour l’instant qui fait de moi Président du Foyer

On n’a pas d’argument pour dire en vérité, on doit la faire

On doit la faire en la disant, en attendant son droit de plaire









partisan des FOURS



 

dimanche 13 novembre 2022

Proème de paix




Chacun son genre dans le genre de chacun

Je sors avec ma sœur, pas celle du cousin


Je prie contre nous tous contre Monsieur Macron

Président, mon combat, c’est des camps d’attention


Quant à vous, Andrea, de votre condition,

le problème, inchangé, c’est la réputation 


J’en partage un esprit, un bien et du commun

C’est d’un accord moyen dont je nie le besoin


Le 13 novembre 2022, David Rolland, 19h00.


vendredi 11 novembre 2022

Le pari France

Georges Izambard, ami et professeur de Rimbaud

Le pari France (via Aden-Marseille)


Arthur 

oracle par nature

voyant dans sa boule de cristal

tant de bons cœurs et tant de mal

régner depuis l’Antiquité

jusque à l’instant cité

faillit briser sa boule

Mais il comprit la foule

Arthur revint vers nous, plus tard

quand de sa poésie il eut fait son nectar

Il espéra longtemps en faire un beau métier 

comme on attend de nous d’aimer la vérité 

Quand il remit son pied malade à terre, un sol

jugé paradisiaque et nôtre par esprit d’un vol

ce fut nouvelle saine et presque sainte

Il faut bien honorer la plainte

Et depuis, on le voit, du Maine au Cap, jusqu’en Asie

Le Pape n’œuvre pas « pour Daesh servi par les nazis » 
 

mardi 8 novembre 2022

LA VIE EST LA GRANDE CAUSE NATIONALE PERPÉTUELLE

 — LA VIE —

– GRANDE CAUSE NATIONALE PERPÉTUELLE –


L’X divorce, l’Y meurt. Pour l’X, c’est pire que l’Y. Sa condition X est le veuvage de la relation au relationnel. Or, toute mort est-elle un suicide ?



Aux Amours Inconnues

MARTIN SCHONGAUER, RETABLE DES DOMINICAINS, NOLI ME TANGERE (DÉTAIL), 
VERS 1480 - MUSÉE UNTERLINDEN, COLMAR


 

Ils changeaient l’auteur

Ils changeaient l’artiste

Ils faisaient leur beurre

Ils sentaient, l’œil triste

Ils allaient en piste à un train de malheur

Ils changeaient la vie

Pas en amis, sans fleur

On leur avait promis qu’ils n’étaient pas racistes

Ils sentaient leur mérite, au creux des cons sexistes

Ils auraient pu s’intéresser au livre, aux nihilistes,

Ils honoraient tant de morales, féministes,

Peut-être Jésus-Christ, un jour, mais pas fascistes

Tu peux compter sur moi, je suis en conversion

À leurs bonnes leçons

Je prends du mal ce qui est bon

Presque tout ce qui fait tenir bon la baraque

Nul n’est parfait mais on se perfectionne, on est des cracks

Parfois on changerait, croit-on, mais non

On croit parfois, avant d’y être, et belle, au pied du bon


 



lundi 7 novembre 2022

Les éditeurs anonymes

Louis-Ferdinand Destouches, en 1932, dit « Céline » par pseudonymie, nom de plume.




















Ils sont partis, avec leurs ia

Fêter, d’ici-bas, la promesse

Ils vont vivre près de notre Papa

Ils avaient tous un Sparadra,

Leurs paradis pour sept jeunesses, 

La paix c’était donc aussi là, Papa



L’Instant Marx

 

           Marx (+1818)                         Sartre (+1905)

“dictature du prolétariat”, ou,

dans l’instant présent, 

survalorisation des chances de réussites sur le mode populacier 

avec incitation publique 

à une énième assomption du déshonneur du peuple.

dimanche 6 novembre 2022

La démence collective

René Descartes (1596-1650), d’après Frans Hals

La culture et l’éducation de France a la haine de la vocation. Elle la démoralise, la harcèle, la violente. Sauf si la vocation parvient à décrocher les diplômes que les mentalités attribuent faussement au « mérite ». Mais comment un jeune harcelé et agressé avec des coups, des préjugés et la haine de ses origines peut-il croire que l’égalitarisme le protège ? Face à l’acharnement qui le frappe quand il réussit, car la perversion y voit son échec, comment ce jeune peut-il s’intégrer ? Contre la perversion qui le saccage dès qu’il échoue, car l’acharnement y voit sa réussite, pourquoi ce jeune gêne-t-il ? La seule réponse qu’on lui donne est celle-ci : « Parce que ». C’est la réponse d’un enfant de classe de maternelle peu éveillé. Est-ce l’idéal français qui s’exprime là ? L’idéal infantilisant ? L’idéal, son concept, ne serait donc qu’une infantilisation à laquelle on devrait renoncer ? Dans ce cas, la réussite du peuple de France serait un triomphe. À moins que le gâtisme allié à la putasserie de la volonté, triplées d’une perversité qui déserte l’esprit dans l’espoir de prostituer la matière, la « matière » étant dans notre système de volailles :


1. la jeunesse.


2. la femme, de la fille aux grands-mères.


3. les peuplades athées : 

a. les gaulois convaincus,

b. les réincarnés forcenés,

c. les colériques qui ne cherchent la foi qu’en mentant,

d. les sectaristes qui tiennent l’inverse pour chose possible et le néant pour une évidence sur laquelle ils ne reviennent pas. Un instant dure pour eux une zeptoseconde (« c’est 10 puissance moins vingt et une seconde ! Il s'agit d'un temps extrêmement court : un billionième de milliardième de seconde » — France Culture, dans Le Journal des sciences, le 19 octobre 2020). Pour ces sectaires les instants sont nombreux, mais leur vie, relativement parlant, leur paraît plus courte, peut-être, parce que moins riche d’une vérité qui sert la vie, qu’à ceux qui acceptent les différences cultivées, mais que la culture de la division ennuie. Bien que l’ennui soit une brique de base qui importe à toute culture d’élévation, personne de sensé ne daigne tolérer que la culture se passe dans l’ennui imposé, à des vivants, par des sectateurs du culte de la mort. L’exclusion programmée et systématique d’une minorité jalousée se nomme soit racisme, soit sexisme, soit nihilisme. Le nihilisme, dans ce cas précis, peut se nommer : favoritisme pour élever au pouvoir les décadents, tout en provoquant la déchéance des individus les plus sains, pour improviser un truc, une bricole qui humilie l’Allemagne post-nazisme pendant… « Pffffff ! Je sais pas ? J’ai oublié. Bref. » Cette logique est celle de la croix gammée, ou de la svastika, il suffit de penser à ce symbole honni et proscrit pour apprécier la chute des uns quand les autres s’élèvent, par la volonté de fer de l’injustice : au croisement, au centre, c’est l’oeil du néant, de la rencontre, criminelle et sanglante, stupide et sans âme, indifférente, humiliante.


Combien de pertes sur l’inconscience dans ce système de fous malsains, limités au jugement, à la réputation et aux caprices ? La seule chance de la jeunesse de France sera que cesse d’agir en France la haine de la chance de l’autre. L’amour, le couple, la réussite, la famille et la vie ne poussent que sur un sol où la chance est respectée.


Un nihiliste des plus actifs au service de la pourriture est mort. Un mort en moins ici a enfin trouvé la vie. Il s’appelait Noël, il avait femme, enfants, salaires, épargne, vie bourgeoise, droits fondamentaux, privilèges de classe, j’en passe. 


Ils disent : Dieu et le père Noël, idem. Autant dire : l’amour dont ils privent ce qu’ils marquent du néant.


Suis-je un philosophe ? Est-ce que je n’exagère pas, mon diagnostic du mal ne souffre-t-il pas de quelques approximations, mon discours peut-il prétendre à mériter le titre de la vérité ? Depuis que je suis un écrivain, je n’ai jamais trahi, dans mon métier, dans mes écrits, la vérité, la bonne cause de la vérité. Cette bonne cause a deux titres. Le premier titre est l’autre mot pour dire la bonne cause. Le deuxième titre est le terme le plus exact pour évoquer l’être de la vérité. Tous les deux y travaillent, c’est tout un. Les êtres vont toujours par deux. 

La baston des poètes

        Yves Klein                                                Pierre Soulages




Pour la beauté du geste,

Je commencerai par

Casser la gueule au guest :

Antoine Gallimard.


Puis je rafraîchirai,

du poing, Jean-Pierre Siméon.

Rhabillé et coiffé,

Il schlingue encor sous les néons.


Sur la gueule d’angel

d’un porc : Christian Prigent,

J’imposerai mon sel,

D’un chef intelligent.


Je taperai d’enfer

Laurent Albarracin

En poète primaire

Jamais en assassin


Je battrai Serge Pey

Pour honorer les phrases.

Venger ? L’intention paye !

Quand on n’a que des bases…


Des poètes menus

Viendront prêter main forte

À leurs copains connus,

À leur poésie morte.


Je les vois quand j’apporte un « David »

À ces traîtres rebelles :

Ça lit « Hitler », puis ça lapide

La poésie fidèle.


Alors justice au corps, j’irai aux cimetières 

Pisser sur quelques morts dont le tort fut de vivre,

Et l’horreur fut réelle. Aux pervers en poussières :

Votre merde est reçue et rechiée — pas un livre.


Le parti reposé du Surhumain





— La prose nuit, sans que je m’en étonne.

— Le métier manque à tous, qu’il me pardonne.

— Vous vendre un titre ? Au lieu de mon recueil ?

— Si nobles diplômés, prenez le deuil…